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Le premier port à sec aurait été construit aux Etats-Unis, dans le courant des années 1960 pour les petits bateaux à moteurs, et principalement sur les estuaires, lagunes et plans d’eau intérieurs.
Les moyens techniques se sont adaptés au fil des ans pour des bateaux de plus en plus grands (jusqu’à 12-13m), et des capacités d’accueil pouvant atteindre aujourd’hui mille unités pour les plus grandes. De part cette croissance importante, les gestionnaires ont développé une conception plus globale du port à sec en y intégrant un ensemble de services techniques (entretien et vente), d’équipements d’animation (club house, restaurant…) voir même d’hébergements.
En France, c’est sur la côte méditerranéenne que les premiers ports à sec ont vu le jour dans les années 80.
Sur le modèle américain, ils étaient essentiellement conçus pour les vedettes à moteur. Depuis une quinzaine d’année, le manque de places de port se faisant ressentir également sur les cotes Atlantique et Manche, les ports à sec y font également leur apparition (à ne pas confondre avec les chantiers d’hivernage présents depuis de nombreuses années), en s’adaptant aux contraintes locales : marrées, majorité de voiliers et vedettes à timonerie. |
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